NOUVEAU
Lorsqu’on tombe amoureux, la religion ne compte pas. Mais après avoir découvert que votre partenaire pratique une autre religion que la vôtre, soit le ciel vous tombe sur la tête et vous arrêtez net la relation, sacrifiant votre amour à votre foi ; soit cette situation vous enrichit.
Car même si la différence confessionnelle est lourde de conséquences pour l’un ou pour l’autre des partenaires, elle ne met pas toujours un point final à leur liaison. Un long processus d’apprentissage et de découvertes réciproque peut ainsi débuter, empreint d’inquiétude, parfois sur fond d’hostilité de la part des familles...
La femme devient mère en mettant au monde un enfant. Quant à l'homme, il ne lui suffit pas de donner au nouveau-né son patronyme et de subvenir à ses besoins matériels pour être père, le dessein divin ayant prévu pour lui autre chose. Alors que notre société s'éloigne depuis plusieurs générations de ses repères judéo-chrétiens, bien plus de pères qu'on ne l'imagine éduquent leurs enfants dans la foi de leurs ancêtres avec ses rites, ses croyances et ses traditions. Si chacun espère pour ses enfants tout le bonheur du monde, les pères croyants désirent en plus leur transmettre la foi en Abraham, Jésus ou Mohammad. Le recueil du témoignage d'un grand nombre de pères juifs, chrétiens et musulmans, comme de personnalités de chacune de ces religions, dessine une paternité en quête de sens à transmettre. Avec tendresse et humour, entre questionnement et détermination, des pères croyants se confient.
La conduite de l’homme face à la nourriture relève de facteurs sociaux, spirituels et culturels aux fortes valeurs symboliques, une manière pour les religions et les cultures de fonder puis d’affirmer une identité collective, un sentiment d’appartenance... et une spécificité alimentaire. Pourquoi juifs et musulmans ont-il l’interdiction de consommer du porc ? Pourquoi les hindous sont en majorité végétariens alors que les bouddhistes restent libres de leur choix ? Pourquoi certains courants chrétiens s’abstiennent de manger des bêtes mortes par étouffement alors que cette pratique est totalement proscrite par le judaïsme et l’islam ? Pourquoi jeûner ?...
Quelles sont les origines du jeûne dans le judaïsme, le christianisme et l’islam ? Comment se déroule le jeûne ? Qui doit jeûner, qui doit s’en abstenir ? Quels sont les autres jeûnes qui rythment le calendrier liturgique ?
Toutes les croyances s’accordent sur la bienveillance de donner ou de partager avec son prochain son toit, son repas, son vêtement... En est-il de même lorsqu’il s’agit de donner une part de soi aussi intime que son propre sang, un de ses organes, voire son corps tout entier ?
A partir de la Circulaire du 2 février 2005 relative à la laïcité dans les établissements de santé et du Guide et du fait religieux dans les établissements de santé publié en février 2016 par l'Observatoire de la laïcité, des questions et des cas concrets exposés par le public, Isabelle Lévy recherchera avec lui la meilleure attitude à observer face aux demandes des patients et de leurs familles en tous domaines dans le respect de la législation française, de la réglementation hospitalière, des croyances religieuses et des pratiques culturelles des patients et de leurs familles :
Le décès d’un proche est un moment douloureux lors duquel le soignant – et toute personne accompagnant le mourant – doit savoir soutenir et aider la famille. Mais comment agir avec tact et aider au mieux les patients et les pensionnaires d’institution dans leurs derniers instants ainsi que leur famille, sans connaître leur culture et leurs traditions ? Quels gestes accomplir pour ne pas heurter les convictions ? Comment concilier respect des protocoles médicaux et respect des usages culturels ? Quelles sont les réglementations à respecter ? Quelles sont les démarches administratives à effectuer ?
Un acteur d’urgence peut-il baptiser une victime ? Un secouriste gaucher peut-il se voir refuser d’intervenir par une famille ? Comment intervient-on un jour de Shabbat dans une famille juive ? Un acteur d’urgence est il autorisé à pénétrer dans la clôture d’un carmel ? En intervention, doit-il se déchausser dans un temple bouddhiste ou dans une mosquée ? Comment peut-on organiser un lieu de prière dans un centre d’hébergement d’urgence ? Quelles sont les précautions à prendre lors de la mise en place d’une chapelle ardente ? Autant de questions, parmi d’autres, que l’acteur d’urgence (sapeur-pompier, secouriste, ambulancier, équipier SMUR…) est amené à prendre en compte.
Face à la place croissante occupée par les religions et les cultures dans la société, il est important que les professionnels de l’urgence acquièrent les connaissances indispensables afin d’éviter des regrettables impairs aux conséquences parfois fâcheuses.
Fort de ce constat, Isabelle Lévy (conférencière formatrice spécialisée dans les domaines des rites, des cultures et des religions) et Loïc Cadiou (infirmier secouriste), tous deux auteurs du « Le guide des acteurs d’urgence face aux pratiques culturelles et religieuses » (SETES Editions), apportent des notions indispensables pour comprendre, anticiper et agir efficacement lors d’une intervention sur le terrain.
Pourquoi juifs et musulmans ont-il l’obligation de circoncire leurs enfants mâles alors que les chrétiens doivent baptisés leurs enfants, filles et garçons ?
Pourquoi, selon les courants du christianisme, le baptême se fait soit par immersion totale, soit par aspersion de quelques gouttes d’eau bénite sur le front ?
Pourquoi aujourd’hui encore on pratique la circoncision et l’excision dans l’Afrique traditionnelle ?
Existent-ils des rites autour de la naissance dans l’hindouisme et le bouddhisme ?...